Samedi 11 et dimanche 12 juin.
Ce week end, le Lescar Vélo Sprint organise la 7e DH d’Artouste qui, cette année encore, sert de support au Championnat d’aquitaine.
4 Gauriacais ont fait le déplacement, Pierre Arrighi, Antonin Garcia, Thaïs Charles, ainsi que moi-même.
Le samedi matin, reconnaissance de la piste à pieds, la montagne est dans les nuages mais il ne pleut pas, l’herbe glisse comme une patinoire, mais à notre grande surprise la piste est étonnamment sèche, et l’accroche semble plutôt pas mal, nous allons pouvoir laisser les pneus boue dans le camion.
Comme attendu, la piste est longue, très longue, toute au naturel, raide, technique, de la caillasse, des racines et peu de sauts aménagés, dans les parties en sous-bois le balisage est large et laisse de nombreux choix aux pilotes pour sélectionner leurs traces. C’est très plaisant !
Samedi 12h00 les remontées sont ouvertes aux vélos, c’est le début des entrainements, qui reste un mauvais souvenir pour la moitié de l’équipe… Antonin casse sa patte de dérailleur sur la liaison entre l’arrivée des œufs et la ligne de départ de la piste, quant à moi, je crève dans le premier pierrier 100m après le départ, partant ainsi pour un deuxième long et pénible « walk-track »
N’ayant pas de pièces de rechange, Antonin finira le week-end « chainless », ce qui, aux dires de la plupart des pilotes, n’est pas si grave car certains arrivent à gagner des coupes du monde sans chaine… Vous pourrez lui demander comment il se sentait dans les 2 ou 3 parties de la piste nécessitant de la relance… Après quelques soucis mécaniques supplémentaires, purge de freins et étanchéité de tubeless, les recos s’enchainent pour les gauriacais.
La journée se finit et on sait que tenir la piste en entière le lendemain sera difficile et éprouvant, qu’il faudra tenir au mental et à l’adrénaline.
Dimanche 8h00, départ pour de nouveaux entrainements, la piste est encore plus sèche, le temps semble s’améliorer et le soleil se montre parfois, nous avons seulement le temps de faire 2 reconnaissances maximum, certains choisissent de n’en faire qu’une pour ne pas trop se fatiguer les bras, Thaïs et moi partons pour une supplémentaire afin d’être d’avantage à l’aise sur la piste, c’est le matin et il faut se réveiller.
10h00, c’est la première manche et la pression monte et l’attente du départ favorise le stress, il y’a du monde, environ 80 inscrits dont de nombreux voisins espagnols qui se sont invités. Le meilleur tourne en 4min 20 (pilote espagnol qui s’est tout de même présenté à quelques coupes et championnats du monde), donc pour nous c’est long, les mains et avant-bras sont dans un piteux état à l’arrivée, va falloir se mettre à la muscu ! Concernant les impressions des pilotes Gauriacais, la plupart avoue n’avoir pas vraiment attaqué pour assurer un score sur une manche au moins, on se concentre déjà pour ne pas se mettre à la faute, l’essentiel est aussi de prendre du plaisir Pas de chance pour Antonin qui sera gêné par deux concurrents partis devant lui, nous commençons à comprendre que ce n’est pas son week-end mais il garde la banane !
12h00 C’est donc la pause pour manger, et récupérer, on entend de nombreux pilotes se plaindre de leur mal au bras, et beaucoup se disent qu’ils ne pourront pas améliorer leur score. En plus la reprise est à 14h, le temps d’attente est presque long et nous refroidis bien comme il faut…
14h00 début de la seconde manche, on commence à s’échauffer et s’étirer car pas de réentrainements à vélo.
Comme prévu sur la deuxième manche on lâche un peu plus les freins, de toute façon on a plus vraiment la force d’appuyer dessus, Pierre, Antonin et Thaïs, améliorent leur temps de respectivement 20, 35 et 22 secondes, c’est une belle progression malgré des petites chutes et erreurs pour certains ! Moi, arrivé à mi-piste, je me rends compte que j’ai oublié ma protection dorsale en haut du départ (là si vous vous questionnez toujours sur qui écrit le compte rendu, ceux qui me connaissent devraient peut être avoir une idée…), prise de conscience et peur de se faire mal en tombant m’obligent à relâcher le rythme, je n’améliore que de 3 dixième…
Devant au classement, quelques espagnols se placent dans le top 20 et nous chippent les podiums scratch
Heureusement, ces performances permettent tout de même de ramener quelques récompenses au classement aquitaine puisque Thaïs monte sur la 3e marche en Junior, et moi sur la 1ere en senior.
Vous retrouverez les classements et photos sur le site du Lescar Velo Sprint (http://www.lescarvsprint.fr/) ou la page Facebook, 7eme descente VTT d’Artouste 2016
En tout cas le RDV est pris pour l’année prochaine
Arthur